Architecte : Christophe Baley
Constructeur : Plasmor
Construction : Composite fibre de verre (mats / rovings / feutres) / résine polyester
A noter que des pains de mousse polyuréthane sont insérés dans la construction (sous les bancs et couchettes) avant la pose du contre moule, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. Cela permet au Skellig 2 d’être « flottable », à défaut d’être homologué insubmersible.
Les photos ci-dessus
et les graphiques sont extraits du numéro 408 de « voiles et voiliers »
sur le skellig 2 Sinagot
(février 2005)
Longueur extrême : 5,34 mètres
Largeur extrême : 2,35 mètres
Creux de pont : 0,80 mètres
Poids total gréement compris : 430 kg
Cockpit auto videur
Tirant d’eau dérive relevée : 15 cm (selon déplacement)
Tirant d’eau dérive baissée : 1,15 mètre
Dérive pivotante alu (lest 32 kg)
Mât alu anodisé de 5 mètres (diamètre extérieur : 80 mm). Poids = 8 Kg
Ferrure en pied de mat, dite en « jumelle » dans laquelle pivote le mat
(ceci permet de régler la « quête » lors de l’installation du mât) équipé d’un
râtelier de 6 taquets verticaux
Pic et bôme en alu anodisé (diamètres extérieurs : 50 mm pour le « pic
», 60 mm pour la « bôme »). « Encornages »
protégés par des bouts de tuyau caoutchouc
Safran en contre-plaqué marine, pale alu
pivotante relevable
Barre amovible en bois exotique massif
Palan d’écoute de grand-voile pris sur un arc de cercle en inox qui
enjambe la barre
Compas
Le
grand coffre très pratique à l’arrière La vraie baille à mouillage Le système de fixation du mat et le ratelier
Puissance maxi autorisée (moteur hors bord) : 4,42 Kw (6cv)
Voile de type houari, non lattée, en dacron de couleur beige ou tan d’une surface de 15 m² environ. 2 bandes de ris
Foc en dacron de 5,20 m² (endraillé sur étai avec mousquetons, mais enrouleur possible)
Possibilité de remontée au près : Environ 40° du vent
Remorque Skellig 2, 650 kg non freinée (avec
châssis bi-poutre, traverses basculantes et treuil)
Moteur 4 temps 5 cv Honda Marine, arbre long,
refroidissement par eau, avec nourrice
2 matelas adaptés aux couchettes
Les
matelas confortables
Le capot avant pour manœuvrer
le foc en sécurité
Il flotte déjà dans quelques centimètres d’eau, les autres devront attendre un peu…
Un « look » de vieux gréement très réussi bien que la
construction soit entièrement réalisée avec des
matériaux modernes (donc aucun entretien)
La largeur exceptionnelle lui donne une très grande stabilité
même par mer un peu agitée
La Surface de voile (près de 21 m²) lui donne puissance et agrément
à la barre
Le très grand cockpit, pour un bateau de cette taille, permet
d’embarquer à 4 ou 5 personnes sans être tassés. Les bancs sont confortables et
bien disposés. On prend vite l’habitude de s’allonger dessus…
Les couchettes sont très confortables (matelas en mousse bultex en option) et on peut aisément passer une ou deux nuits
à bord, il y a même une petite table pour le réchaud…
Le choix de l’accastillage permet une simplicité de mise en œuvre
et de réglages
Le poids et la taille du bateau permettent une réelle facilité de mise
à l’eau seul sur un plan incliné
Le matage ne pose pas de problèmes à deux, et doit aussi être possible
seul à condition d’avoir un « X » (le mat fait 8 kg)
L’accès au foc par la trappe avant permet de manœuvrer en sécurité
par mauvais temps
L’arrivée sur une plage se fait aussi simplement qu’avec un 420 (fond
plat, dérive pivotante)…
Les coffres sous les bancs et un grand coffre à l’arrière sont
bien pratiques, ainsi que des filets dans la cabine et un volume d’entassement
à la tête.
Son insubmersibilité est un gage de sécurité, mais il n’est pas encore
homologué
Le bateau est équipé d’une vraie baille à mouillage
Pas de spi possible
Il faut un peu d’habitude pour gréer la voile de type houari et la
descendre seul (bôme + pic + 2 écoutes, ça peut coincer un peu au début, après
2 ou 3 navigations tout va bien…)
Le rail du capot de descente pas très pratique (problème réglé sur les
derniers modèles, le rail est supprimé, ce qui est mieux)
Pas de système coinceur pour le foc, ce qui peut être gênant quand on
navigue seul
Pas de « X » pour poser la bôme et le pic lorsqu’on affale la
grand-voile seul (l’option est en cours de conception
chez Plasmor)
Un cockpit bien
protégé et ce n’est pas la place qui manque…